L'interdiction concernait uniquement l'accès à la messagerie en ligne sur ordinateurs. Les autorités avaient menacé de bloquer la totalité du service, également accessible via une application mobile.
Le fondateur de l'entreprise a désormais promis de traiter plus rapidement les demandes de suppression de ces contenus sensibles et de mettre en place une ligne directe avec le gouvernement, afin de gérer ces requêtes.
La levée de l'interdiction devrait avoir lieu cette semaine, ont annoncé les autorités indonésiennes après avoir rencontré le fondateur de Telegram, Pavel Durov.
M. Durov a précisé que les demandes seront désormais gérées en quelques heures, alors que cela pouvait prendre jusqu'à 36 heures auparavant. Il a déclaré que Telegram s'engageait à travailler plus rapidement pour "fermer les contenus publics reliés (au groupe) Etat islamique et à l'apologie du terrorisme".
Réputé pour son haut niveau de cryptage, Telegram s'est déjà retrouvé dans le collimateur de plusieurs pays pour servir de moyen de communication à des groupes terroristes, mais aussi pour son refus de principe de communiquer les données de ses utilisateurs aux autorités.
L'Indonésie a subi ces derniers mois plusieurs attentats attribués au groupe Etat islamique (EI). En juin, un individu a notamment poignardé deux policiers dans une mosquée. Selon la police, il n'avait de lien avec aucune organisation terroriste, mais s'était radicalisé tout seul avec du matériel lu sur Telegram.
Tags: #Indonésie