24 ans se sont écoulés de l’occupation d’Aghdam par les forces armées arméniennes
En plus, 38 fermes collectives (kolkhoze) et les fermes d'Etat (sovkhozes), 24 services de construction et d'installation, 12 entreprises industrielles, 74 écoles, 105 établissements de santé, 271 foyers culturels, 67 bureaux et 99 clubs sont actuellement sous l’occupation arménienne. La superficie de la région était composée de 1 700 hectares de forêts et de 28 mille hectares de terrains propices à l'agriculture. La culture du coton, la viticulture et l’élevage occupaient une place importance dans l’agriculture. Établie sur les anciennes terres azerbaïdjanaises l’Arménie, ayant le seul but d’annexer le Haut-Karabagh, a entamé une guerre, depuis le février 1988, dans laquelle Aghdam a été impliqué.
À l’aide et avec la participation directe de certains pays étrangers, les séparatistes arméniens se sont dirigés vers Aghdam après avoir occupé Choucha, Latchine et Kelbedjer. Les Arméniens sont passés à l’offensive afin de s’emparer d’Aghdam. Cette attaque, commencée depuis le 11 juin 1993, a conduit à l’occupation de la région d’Aghdam, le 23 juillet de la même année.
La région d’Aghdam qui n’avait jamais accueilli les Arméniens en 1905-1907 et en 1918-1920, a été occupée après cinq ans de résistance. Suite à l’agression militaire poursuivie jusqu’au 12 mai 1994, les Arméniens sont parvenus à occuper 846,7 km², soit 77,4% du territoire d’Aghdam. La ville d’Aghdam et 89 villages du district ont été détruits avec une atrocité sans précédent. Dans des sanglantes batailles pour la défense d’Agdam qui ont duré plus de cinq ans, 5897 personnes sont tombées mortes, 3531 personnes sont devenues handicapées et 1871 enfants ont perdu leur parent. Plus de 126 mille habitants d’Aghdam (1993) ont été expulsés de leur foyer ancestral.