En effet, après le départ en retraite de la génération des baby-boomers, qui va déjà entrainer une première hausse de la part de PIB consacrée aux retraites, l'arrivée des natifs des années 1970, première génération où les femmes ont massivement travaillé, va créer une nouvelle augmentation. Le nombres de retraités sera donc nettement supérieur.
Ainsi, alors que le Royaume-Uni consacre aujourd'hui 5,2% de sa richesse nationale aux pensions de retraites (contre 14% en France), il y consacrera 6% de PIB en 2040. La réforme doit permettre d'économiser 0,4% point de PIB par an.
Le gouvernement justifie ce recul de l'âge de départ par une volonté de maintenir égal la proportion de durée de vie travaillée, actuellement fixée à 32% du temps de vie adulte (comptabilisé à partir de 20 ans), soit 21 années. Pour que ce pourcentage reste le même, il faut en effet que les actifs le restent une année supplémentaires, la plupart ayant pris leur premier emploi plus tard.
Selon le ministre du Travail David Gauke, cette réforme constitue une «bon équilibre» et permettra d'assurer «l'équité» entre les générations.
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