"Toute la maison est mobilisée", a résumé mardi le préfet de police Michel Delpuech, y compris la brigade de recherche et d'intervention (BRI) "en réserve, prête à intervenir en tout point de la capitale".
Le préfet a toutefois refusé de dévoiler les mesures spécifiques liées à la venue du chef de l’État américain attendu dès jeudi, admettant qu'elle représente "un enjeu fort" et fait l'objet d'"un travail de sécurité partagé entre les équipes américaines et nationales".
Il a simplement reconnu lors d'un point de presse qu'il y aurait "un peu plus (de forces de l'ordre) que l'année dernière, notamment 200 à 300 de plus sur les Champs-Elysées".
Au total, 3.500 policiers et gendarmes seront chargés de la sécurité du défilé, appuyés par 2.500 sapeurs pompiers. Sur l'ensemble de l'agglomération parisienne, entre 2.600 et 2.900 fonctionnaires de police et gendarmes mobiles seront par ailleurs mobilisés.
Chaque accès à la zone de sécurité autour des Champs-Elysées sera protégé par des "plots ou des véhicules anti-véhicules béliers", a expliqué Michel Delpuech, rappelant les dernières attaques qui ont visé la capitale: "l'assassinat" du policier Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées le 20 avril, l'attaque d'une patrouille de police sur le parvis de Notre-Dame le 6 juin et celle d'un fourgon de gendarmerie le 19 juin également sur les Champs-Elysées.
Un dispositif anti-drone, déjà utilisé ces deux dernières années, a été mis en place, avec détection et brouillage des aéronefs afin de "neutraliser" les engins.
Par ailleurs, un drone, mis à disposition par l'armée de l'Air, permettra d'avoir "une vision globale, et de suivre en plan large les mouvements de foule".
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