M. Tillerson, qui venait de Turquie où il a évoqué la crise du Golfe, doit être reçu en soirée par l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, avant d'avoir un entretien avec son homologue koweïtien, cheikh Sabah Khaled al-Hamad Al-Sabah.
Avant M. Tillerson, les ministres des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, d'Allemagne et d'Oman ainsi qu'un haut responsable de l'ONU sont venus dans la région offrir, sans résultat jusqu'ici, leurs bons offices dans cette crise sans précédent.
Le 5 juin, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusant le riche émirat gazier de soutenir le "terrorisme" et de se rapprocher de l'Iran chiite, rival régional du royaume saoudien et conspué par Donald Trump.
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