La réunion a commencé en présence du gotha du monde du pétrole et a lieu à un moment où les prix de l'"or noir" peinent à se redresser malgré les tentatives de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
M. Tillerson est devenu lyrique en évoquant son ancien métier, quand il s'est vu remettre un prix pour l'ensemble de ses réalisations dans l'industrie du pétrole et du gaz.
Il a affirmé que lorsqu'il avait été informé du fait que ce prix lui avait été attribué, avant d'être nommé secrétaire d'Etat par Donald Trump, il pensait qu'il devrait interrompre une retraite occupée à pêcher dans les montagnes pour aller le chercher. "Ca ne s'est pas tout à fait déroulé comme ça", a-t-il dit à un public amusé. "C'est un vrai plaisir d'être parmi vous", a-t-il ajouté. "Vous me manquez tous".
Il a souligné que l'énergie était "fondamentale" pour la croissance économique et le développement mais qu'elle requérait des investissements sur le long terme, ainsi que des prises de risques.
"Je n'oublierai jamais mes amis et mes partenaires dans cette industrie extraordinaire qui livre de l'énergie au monde", a déclaré M. Tillerson, qui a été PDG d'Exonn Mobil de 2006 à 2016.
Au cours des quatre jours à venir, le Congrès verra notamment défiler le PDG de la compagnie saoudienne Saudi Aramco, Amin H. Nasser, et ceux des majors Total (Patrick Pouyanné), Shell (Ben van Beurden) ou BP (Bob Dudley).
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