La Maison de l’Azerbaïdjan à Paris publie une déclaration sur la provocation meurtrière de l’Arménie à Alkhanly

Nous rappelons qu’à l’issue du conflit arméno-azerbaïdjanais déclenché depuis 1988, près de vingt pourcent (20%) du territoire de l’Azerbaïdjan, dont la région du Haut Karabakh, ainsi que 7 régions avoisinantes peuplée entièrement par les Azerbaïdjanais, ont été occupées par les forces armées de l'Arménie. Environ 1 million d'azerbaïdjanais ont été chassé de leur terre natale, plus de 20 mille ont été tués, plus de 50 mille personnes ont été mutilées. Le sort de plus de quatre mille (4 000) azerbaïdjanais succombés aux agressions et aux tortures dans les camps d’arrestations arméniens reste toujours inconnu.
Malgré la condamnation de la politique d’agression de l’Arménie envers l’Azerbaïdjan par la communauté internationale, il continue à négliger les appels et les résolutions des organisations internationales. Jusqu’à aujourd’hui les résolutions n° 822, 853, 874, 884 du Conseil de Sécurité de l’ONU exigeant la libération immédiate des territoires azerbaïdjanais et le retour des personnes déplacés dans leurs terres natales restent sans réponse.
Les rapports des missions de l’OSCE accomplies dans les années 2005 et 2010, confirment les activités illégales de l’Arménie dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan, dont l’expérience du peuplement illégal, la destruction du patrimoine historique et culturel du peuple azerbaïdjanais dans ces territoires.
La présence illégale des forces armées arméniennes sur les terres occupées de l’Azerbaïdjan constitue la cause essentielle de l’aggravation de la situation et des incidents dans la zone de conflit et un obstacle majeur à la solution politique du confit.
Le souhait de chaque azerbaïdjanais déplacé est de retourner dans sa terre natale, cette occupation ne peut plus perdurer.
Au nom de toute la communauté azerbaïdjanaise nous demandons à notre patrie, la France, en tant que pays co-président du Groupe de Minsk de l’OSCE ainsi qu’à la communauté internationale de réagir vis-à-vis de cette agression et de contribuer au rétablissement de l'intégralité territoriale de l'Azerbaïdjan.