«Nous devons comprendre comment les rejets dans l'atmosphère affectent la santé des gens et élaborer la meilleure stratégie afin de lutter contre ces derniers», a déclaré Mikael Andersen, professeur en analyse des politiques environnementales à l'Université d'Aarhus, au Danemark, dans un article publié dans la revue scientifique Ecological Indicators.
Pour ce faire, M.Andersen et ses collègues ont analysé l'augmentation de la densité en particules de cendres ainsi que de différents gaz toxiques, rejetés dans l'atmosphère par les véhicules et les industries.
Se basant sur les données statistiques, collectées pendant 30 à 40 ans par Eurostat, les spécialistes ont constaté qu'une personne vivant dans une zone polluée perdait environ 10 ans de vie.
Par ailleurs, les universitaires affirment que si le taux de pollution de l'air augmente de quelque 10 microgrammes par centimètre cube, la longévité moyenne serait réduite de 9 à 11 ans. De ce fait, selon les spécialistes, environ 100 personnes sur 10.000 décèdent à cause de la pollution de l'air.
D'après M.Andersen, ces résultats devraient faire réagir les dirigeants européens afin de revoir les politiques écologiques ainsi que des standards environnementaux instaurés dans l'Union européenne.
Tags: #l’environnement
