- Les négociations sur le nouvel accord se déroulent entre l'Azerbaïdjan et l'Union européen. Comment évaluez-vous les progrès des négociations ? Des discussions politiques ont déjà eu lieu. Y a-t-il des opinions ou des désaccords partagés à cet égard ? Quand pensez-vous que ces négociations seront conclues ?
- Les négociations ont jusqu'à présent été très constructif et a permis des progrès dans de nombreux domaines. Mais nous ne devrions pas sous-estimer le travail qui reste à faire. Nous voudrions terminer la négociation le plus tôt possible, mais un bon résultat est plus important que la vitesse de prise de décision. Pour nous, il est important que nous couvrons tous les domaines clés de notre coopération, de questions économiques et de sécurité des dispositions sur le respect des droits de l'homme, la bonne gouvernance et l'Etat de droit, pour qu'ils prennent en compte les objectifs généraux de l'UE et l'Azerbaïdjan, les défis auxquels ils sont confrontés.
- Le sommet du partenariat oriental aura lieu à Bruxelles en novembre. Comment les préparatifs de ce sommet vont-ils jusqu'à présent ? Quelles sont les principales priorités du sommet ? Y aura-t-il des discussions ou des décisions concernant l'Azerbaïdjan ? Pensez-vous qu'un nouvel accord sera signé ?
- Les préparatifs du sommet du partenariat oriental progressent très bien et nous prévoyons des mesures très concrètes pour les prochaines années afin de progresser le développement économique, les opportunités de marché, la bonne gouvernance, la connectivité, l'efficacité énergétique et la mobilité. Ce sont nos objectifs communs convenus à Riga il y a deux ans. Nous travaillons également avec l'Azerbaïdjan sur les priorités de partenariat qui couvrent un large éventail de domaines de coopération. En ce qui concerne le nouvel accord, si nous progressons rapidement et sans compromis sur le contenu ambitieux, nous pourrions avoir les négociations finalisées à l'heure du sommet.
- L'Azerbaïdjan a lancé le projet du Corridor gazier Sud et le projet du chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars, ce qui est important pour l'initiative Est-Ouest. Dans quelle mesure ces projets d'énergie et de transport sont-ils importants pour l'Europe ? Et qu'est-ce qu'ils ont à offrir à l'Europe ?
- Le Corridor gazier Sud est un projet stratégique pour l'UE. Car il nous permettra d'améliorer notre sécurité énergétique en diversifiant nos sources d'approvisionnement. L'importance du projet de chemin de fer de Bakou-Tbilisi-Kars dépendra grandement du succès de l'Azerbaïdjan dans le développement de sa position de transport entre l'Est et l'Ouest. Cela est dû à de nombreux facteurs. Dans ce sens, on peut souligner l'importance de l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce pour la prévisibilité et la compatibilité internationale des systèmes de transport et des réglementations avec les Européens et la capacité du climat des affaires à attirer les investisseurs étrangers. Les efforts de l'Azerbaïdjan dans la lutte contre la corruption contribueront certainement à un climat d'affaires attrayant, car le respect de la règle de droit en est l'un des facteurs déterminants.
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