Erdogan a participé à un repas de rupture du jeûne du Ramadan, mercredi, organisé par la direction des Forces spéciales à Ankara.

Lors de son allocution, à l'issue du repas, le Chef de l'Etat a tout d'abord présenté ses condoléances pour les martyrs qui ont sacrifié leurs vies dans la lutte contre le terrorisme pour défendre "l'indépendance et l'avenir" de la Turquie puis a ciblé les organisations terroristes, en particulier le FETO et le PKK.

Saluant la mémoire des 249 martyrs, tombés sous les bombes et les tirs des putschistes, la nuit du 15 juillet, Erdogan a précisé que ses conseillers suivent de très près le déroulement des audiences où sont jugés les "traitres" et lui transmettent des rapports journaliers.

"Nous n'avons pas un autre pays que celui là. Une fois dans les problèmes, certains peuvent fuir en Pennsylvanie, en Allemagne ou dans d'autres pays. Ils peuvent avoir des patries cachées. Ils peuvent fuir en Grèce, à Rhodes, ici ou là, mais nous, nous n'avons pas d'autres terres. Nos terres, ce sont, en tout et pour tout, les 780 mille km carrés de ce territoire. C'est pour cette raison que nous avons lutté le 15 juillet, pour ne pas être des parias sur notre propre sol, nous avons choisi de lutter et de mourrir dans la dignité" a lancé le chef de l'Etat turc en référence aux membres de FETO en fuite à l'étranger.

Erdogan a également rappelé que la région se trouve dans une phase de restructuration historique et qu'en conséquence la Turquie doit être forte afin de résister aux turbulences et pouvoir défendre son intégrité et ses intérêts.

Il a salué la détermination des forces de sécurités qui ont infligé de lourdes pertes à l'organisation terroriste PKK dans les montages irakiennes, réputés infranchissables.

"Les opérations se poursuivent avec beaucoup de succès à l'intérieur. L'opération Bouclier de l'Euphrate menée à Sinjar et Karacok en Irak, a été le premier pas de notre nouveau concept de lutte contre le terrorisme. Dorénavant soit nous nous mettrons autour d'une table et travaillerons ensemble sur le terrain, ou bien ceux qui tenterons de menacer ou d'intimider la Turquie en payeront le prix, qu'ils le sachent" a-t-il conclu.

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