La capitale, sous haute tension depuis l'attaque, restait en grande partie bouclée mardi à l'occasion du sommet baptisé "Processus de Kaboul", qui rassemble des représentants d'une vingtaine de pays. L'attentat de mercredi, dont la cible n'est pas claire, et qui n'a pas été revendiqué jusqu'ici, a ravivé les profonds dissentiments politiques et ethniques qui fragilisent le gouvernement afghan. Depuis l'attentat, des protestataires, dont plusieurs ont été tués lors de heurts avec la police vendredi, tiennent un sit-in près des lieux de l'explosion, réclamant notamment la démission du conseiller à la sécurité nationale Hanif Atmar.
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