Ces dommages ont été causés par l'immobilisation de la production de grandes entreprises dans le monde entier. Une situation liée à la perte de donnés, à la réduction de la productivité, à des perturbations du travail, au préjudice porté à la réputation, ainsi qu'à plusieurs autres facteurs.
En Russie, le virus n'a pas causé de dégâts graves aux objets cruciaux de l'infrastructure informatique du pays, estime Oleg Khramov, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe. M. Khramov a indiqué que des conséquences dramatiques avaient pu être évitées grâce au système gouvernemental de détection, de prévention et de liquidation des conséquences des cyberattaques contre les ressources informatiques russes.
La cyberattaque utilisant le virus WannaCry est considérée comme le plus grand piratage à rançon de l'histoire. L'attaque a fait, selon Europol, 300 000 victimes dans au moins 150 pays depuis le 12 mai. Les pirates ont utilisé une faille de sécurité dans le système d'exploitation Windows utilisée par la NSA, « EternalBlue », dont l'existence a été révélée mi-avril 2017 par les groupes de hackers appelés The Shadow Brokers et Equation Group.
Parmi les organisations touchées par cette attaque, on retrouve notamment l'entreprise Vodafone, le groupe américain FedEx, le constructeur automobile français Renault, le National Health Service britannique, la Deutsche Bahn et des universités en Grèce et en Italie. Le ministère français de la Défense serait aussi concerné.
En Russie, les plus importants opérateurs mobiles, tels que Mégaphone, MTS et VimpelCom, les ministères de l'Intérieur et de la Santé publique ainsi que plusieurs banques, y compris la Sberbank, la plus grande banque d'Europe orientale, ont été ciblés par la cyberattaque d'envergure.
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