Le Fonds monétaire international (FMI) conditionne sa participation à la troisième tranche de prêt du plan de sauvetage de la Grèce d'un montant de 86 milliards d'euros (93,2 milliards de francs) à un engagement européen en faveur de la réduction de l'énorme dette de la Grèce, qui frôle les 180% de son produit intérieur brut.
Allègement de la dette
Le FMI avait nié jeudi avoir donné son feu vert à sa participation financière à ce plan d'aide à la Grèce, assurant attendre encore des engagements européens sur un allègement de la dette du pays.
Pour une dette viable
Le FMI, qui a participé aux deux précédents plans de sauvetage du pays, ne donnera son feu vert que s'il juge la dette grecque viable, ce qui suppose des mesures "crédibles" d'allègement accordées par les Européens, a répété son porte-parole William Murray.
Discussions
Ces discussions sur un allégement de dette - auquel l'Allemagne est opposée - "ont tout juste commencé", a-t-il affirmé. Mais, pour l'instant, "il n'y a pas assez de clarté, et nous espérons que nos partenaires européens continueront à aller de l'avant dans cette direction", a encore dit Mme Lagarde en évoquant cette négociation en cours sur la réduction de la dette grecque.
Pré-accord
Après des mois de blocage, la Grèce et ses créanciers européens sont parvenus début mai à un pré-accord sur des réformes permettant le versement d'une nouvelle tranche d'aide. Le feu vert final doit encore être donné le 22 mai par les ministres des Finances de l'Eurogroupe.
Un compromis est requis pour débloquer une nouvelle tranche de prêt dont la Grèce a besoin pour rembourser 7 milliards d'euros de sa dette en juillet.
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