Un an plus tard, l'Américain évalue encore cette hypothèse. Mieux, il l'envisage sérieusement. «Je pense que c'est une réelle possibilité», a-t-il admis à «GQ». La star des films d'action serait prêt à quitter l'industrie du cinéma, aussi divertissante et lucrative soit-elle, pour la Maison Blanche.
Il a même déjà réfléchi à comment il se comporterait en tant que président. «Je pense que mon assurance serait importante, tout comme les qualités nécessaires pour diriger. Je saurai prendre mes responsabilités. Si je ne suis pas d'accord avec quelqu'un, je ne le ferai pas taire. Je l'inclurai (ndlr: dans la conversation)», a-t-il expliqué. A ses yeux, les critiques, d'où qu'elles proviennent, doivent être étudiées. «Peut-être que je passe à côté de quelque chose que je n'ai pas vu. Ainsi, on me le fait remarquer», a-t-il précisé.
Celui qu'on surnomme The Rock n'a jamais révélé quel camp politique a ses faveurs. Il semble toutefois prêt à donner une voix aux plus démunis. C'est déjà ce qu'il fait grâce à son statut de star, en rendant visite aux malades ou en participant à un documentaire pour HBO sur la réinsertion des prisonniers avant leur libération.
Johnson pourrait également se mettre des citoyens dans la poche grâce à son parcours: il a vécu son propre rêve américain. Né pauvre, il a déménagé d'un état à un autre tout au long de sa vie, avant de se construire une carrière enviable et une réputation de dur à cuir au grand coeur.
Et puis, il peut compter sur le soutien de ses proches pour devenir président. Ils sont unanimes: «Je pense qu'il n'y a rien qu'il ne puisse faire», a commenté Ron Meyer, vice-président de NBC Universal, qui le connaît bien.
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