Présidentielle: le scrutin lancé en Outre-mer et pour les Français de l'étranger

  06 Mai 2017    Lu: 1030
Présidentielle: le scrutin lancé en Outre-mer et pour les Français de l'étranger
Les territoires d'Outre-mer et les Francais de l'étranger donnent ce samedi le coup d'envoi de l'élection présidentielle à partir de midi, rapporte l'Express.
C'est à midi (heure de la métropole), ce samedi, que les premiers électeurs français voteront pour le second tour de l'élection présidentielle. Le coup d'envoi du vote sera donné à Saint-Pierre-et-Miquelon, puis une heure plus tard en Guyane. Les Antilles commenceront à voter à 14 heures et la Polynésie à 20 heures. Dans la soirée, ce sera le tour de Wallis et Futuna puis de la Nouvelle Calédonie (pour qui il sera déjà dimanche) et enfin, dimanche à partir de 6 heures à la Réunion et de 7 heures à Mayotte. Les 1,3 million de Français de l'étranger sont eux aussi appelés aux urnes à partir de samedi.

La campagne officielle a pris fin vendredi soir à minuit. Jusqu'à la fin du vote, dimanche soir à 20 heures, les médias ne peuvent pas publier les sondages ou les déclarations des candidats Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

En manque d'assesseurs

En France métropolitaine, les 66 546 bureaux de vote ouvriront dimanche à 8 heures et fermeront à 19 heures, une heure plus tard que lors des présidentielles précédentes. Les bureaux resteront ouverts jusqu'à 20 heures dans certaines grandes villes pour un scrutin qui se tient en période d'état d'urgence. La sécurité a été encore renforcée après l'attentat qui a coûté la vie à un policier le 20 avril sur les Champs-Elysées.

Situation inédite cette année, les maires ont eu le plus grand mal à trouver des assesseurs en nombre suffisant, en raison de l'absence des candidats du PS et de LR. Certains ont même dû recourir à des agents municipaux rémunérés.

Une abstention record?

Plusieurs sondages publiés vendredi indiquent que l'abstention pourrait être particulièrement importante dimanche. L'entre-deux-tours a été marqué par la quasi absence de mobilisation populaire contre le Front national, contrairement à 2002.

De nombreux élus de gauche et de droite ont rallié Emmanuel Macron et appelé à faire barrage au Front national. De leur côté, Les Républicains ont connu de longs atermoiements avant de donner une consigne de vote appelant unanimement à "voter contre Marine Le Pen".En revanche, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (19,58%) n'ont en revanche reçu d'autre consigne que celle de ne pas voter pour Marine Le Pen.

Tags: #Présidentielle-2017  


Fil d'info