S-400 pour la Turquie: Poutine et Erdogan évoquent les livraisons
« Ce thème a été évoqué aussi bien que d'autres questions relatives à la coopération militaire et technique », a-t-il indiqué.
Et de souligner que les discussions sur cette coopération étaient menées de manière positive.
Les médias ont pour la première fois annoncé que la Turquie discutait avec la Russie de l'achat de missiles S-400 en novembre 2016. Le chef du groupe russe de hautes technologies Rostec Sergueï Tchemezov a alors confirmé en février dernier que la Turquie manifestait de l'intérêt pour les S-400 et que les deux pays menaient des pourparlers sur cette question.
Or, comme l'a récemment annoncé le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu, les négociations à ce sujet progressaient.
Le ministre turc de la Défense Fikri Isik avait antérieurement déclaré que la Turquie projetait d'acheter des systèmes S-400 à la Russie, précisant qu'ils ne seraient pas intégrés au système de défense antimissile de l'Otan.
Le S-400 Triumph (code Otan: SA-21 Growler) est un système de missiles sol-air de grande et moyenne portée destiné à abattre tout type de cible aérienne: avions, drones et missiles de croisière hypersoniques. Le système est capable de tirer simultanément 72 missiles sur 36 cibles, qu'il détecte à une distance de 600 km. Les performances du S-400, baptisé Triumph, dépassent largement tout autre complexe de défense antiaérienne dans le monde. La Russie s'apprête à livrer ces systèmes à l'Inde et à la Chine, ses partenaires au sein du BRICS.
Sputnik