Les œuvres de Maryam Alakbarli à la Galerie de Buci

  02 Mai 2017    Lu: 2028
Les œuvres de Maryam Alakbarli à la Galerie de Buci
Le site français handicap.fr a publié un article sur l’exposition de Maryam Alakbarli « Portraits intimes » qui se tiendra du 1er au 15 mai 2017 à la Galerie de Buci.

Azvision.az présente le texte intégral de l’article :

Maryam fait escale à Paris pour livrer ses « Portraits intimes ». C'est le nom la nouvelle expo de cette artiste « hors-normes ». Maryam Alakbarli a une particularité, elle est porteuse de trisomie 21. Cette jeune femme de 26 ans, originaire d'Azerbaïdjan, porte sur le monde un regard singulier et peuple ses toiles de nus voluptueux et de portraits déstructurés fascinants.

Exposée dans le monde entier

Elle s'expose dans le monde entier, à Dubaï, Moscou, Rome ou Riga mais avoue un intérêt particulier pour Paris où elle vit depuis six ans auprès de sa tante et qu'elle aime écumer à travers ses musées. Elle exposait déjà au Carrousel du Louvre en juin 2015. En mai 2017, la jeune femme fait donc ce qui lui plait et pose ses chevalets tout près des quais, à la Galerie de Buci. Située au cœur de Saint-Germain des Prés, cette galerie défend depuis 28 ans la création contemporaine sous toutes ses formes, en collaborant avec des artistes d'origines différentes, tous partageant l'amour et l'attachement pour la France, sa culture et son histoire.

S'exprimer autrement

À cause de sa trisomie, Maryam rencontre des difficultés de langage, même si elle comprend l'azéri, le russe, le français et un peu l'anglais ; alors, depuis sa plus tendre enfance, ses parents, tous deux scientifiques, l'ont encouragée à s'exprimer autrement. D'abord la musique, le chant puis la peinture. Après avoir étudié l'art à Bakou puis à Moscou, la jeune femme a suivi des cours en auditeur libre aux Arts Déco puis aux Beaux-Arts.

Des toiles offertes à ceux qu'elle aime

Elle dessine des modèles vivants mais aussi des natures mortes, toujours percutés de couleurs éclatantes. Elle peint des deux mains, très vite, en moyenne deux tableaux par semaine, abstraits ou figuratifs. Dans son appartement aux balcons fleuris, près du Luxembourg, le salon s'est transformé en atelier. Pourtant, malgré son talent, malgré les hommages qui lui sont rendus, Maryam peine à vendre ses toiles ; alors elle les offre à ceux qu'elle aime. Chacune de ses œuvres n'en est que plus précieuse…


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