Les chercheurs ont testé l’attention et la mémoire des patients et ont découvert que 40% des bilingues avaient retrouvé leurs facultés normales après l’accident cérébral, contre seulement 20 % des monolingues.
« Le bilinguisme consiste à passer d’une langue à l’autre et cette alternance conduit à un entraînement constant du cerveau qui peut expliquer ces résultats », explique l’un des auteurs de l’étude, Thomas Bak, de l’Université d’Edimbourg.
Ce sont les mêmes chercheurs qui, en 2013, avaient mis en évidence une meilleure résistance des bilingues à la démence sénile, qui apparaîtrait cinq ans plus tard chez eux que chez les monolingues.
Malgré ces deux études concordantes, les chercheurs notent qu’il faudra approfondir ces recherches « pour découvrir les circonstances exactes dans lesquelles le bilinguisme a des conséquences positives sur les fonctions mentales ».
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