Avec sa soeur, Yusra Mardini avait nagé pendant des heures en tirant leur bateau de réfugiés tombé en panne entre la Turquie et l'île grecque de Lesbos. Vingt autres personnes étaient à bord.
Elle avait ensuite fait partie de la première délégation de réfugiés à des Jeux Olympiques à Rio de Janeiro en 2016. Elle a depuis collaboré avec le HCR et notamment rencontré le pape François ou l'ancien président américain Barack Obama alors qu'il était encore au pouvoir. Elle étudie désormais en Allemagne et souhaite participer aux Jeux de Tokyo en 2020.
Devant l'Assemblée générale de l'ONU ou d'autres réunions importantes, elle a plaidé pour les droits des réfugiés à un abri, à l'éducation et à des conditions de vie adaptées. "Il n'y a pas de honte à être un réfugié", a-t-elle notamment affirmé récemment.
Et d'ajouter encore que ceux qui fuient les conflits restent des médecins, des ingénieurs ou encore des avocats. "Yusra est une source d'inspiration" pour "plus de dix millions de jeunes réfugiés dans le monde", a estimé jeudi de son côté le Haut Commissaire Filippo Grandi.
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