Ceux qui annoncent qu'ils voteront Macron et ceux qui ne donnent pas de consigne de vote

  24 Avril 2017    Lu: 2071
Ceux qui annoncent qu'ils voteront Macron et ceux qui ne donnent pas de consigne de vote
La très grande majorité de la classe politique a appelé dimanche à voter pour Emmanuel Macron, qui sera opposé à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, avec cependant des nuances dans l'expression, et des exceptions.
Ceux qui annoncent qu'ils voteront Macron

Bernard Cazeneuve, Premier ministre, a appelé dimanche à voter Emmanuel Macron, réclamant une «position claire de tous les républicains» face au «projet funeste» du FN, «quinze ans après le choc d'avril 2002».

François Fillon, le candidat de la droite battu au premier tour : «Il n'y a pas d'autre choix que de voter contre l'extrême droite, je voterai donc en faveur d'Emmanuel Macron.»

Benoît Hamon a appelé à «battre le plus fortement et le plus puissamment possible le Front national (...) en votant pour Emmanuel Macron».

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS : «Le 2e tour n'est pas gagné. Le PS va devoir se rassembler pour faire barrage au FN.»

François Baroin, sénateur-maire LR de Troyes, sur TF1 : «A titre personnel, je voterai naturellement Emmanuel Macron.» «Il ne peut pas y avoir de ni-ni pour la présidence de la République, il ne peut pas y avoir de ni-ni pour la garantie de nos institutions, il ne peut pas y avoir de ni-ni pour le pacte républicain et le vivre-ensemble.»

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF: «Nous allons appeler à battre Marine Le Pen, il y a un seul bulletin pour le faire, mais l'utilisation de ce bulletin ne vaut pas adhésion au programme d'Emmanuel Macron.» (sur France 2)

Manuel Valls : «Comme au 1er tour je voterai Emmanuel Macron le 7 mai. Chacun doit mesurer la gravité du moment et tout faire pour rassembler. Pour la France.»

Jean-Louis Borloo, ex-ministre de l'Ecologie de François Fillon, a déclaré dimanche à l'AFP apporter son «soutien total» à Emmanuel Macron, qui «devra porter le renouveau politique, la modernité, la solidarité et la cohésion dont la France a tant besoin».

Cécile Duflot (EELV) : «Je voterai sans hésiter pour Emmanuel Macron.» (sur TF1)

Ceux qui le font savoir implicitement

François Hollande exprimera «très clairement» son choix pour le second tour et «rapidement», mais pas dès dimanche soir, selon l'Elysée, qui a précisé que le président avait déjà félicité Emmanuel Macron.

Ceux qui appellent à ne pas voter pour le FN

Laurent Wauquiez, vice-président du parti Les Républicains, a demandé dimanche soir «à ceux qui nous ont fait confiance de ne pas voter pour Marine Le Pen».

Nathalie Arthaud, candidate de Lutte Ouvrière, a appelé sur Twitter à «rejeter le vote pour Marine Le Pen». «Pour ma part je voterai blanc en rejetant le FN mais sans croire que Macron est un barrage.»

Clémentine Autain, soutien de Jean-Luc Mélenchon, a lancé «un appel à battre l'extrême droite». «Si les résultats étaient confirmés, pas une voix pour l'extrême droite, c'est l'évidence, mais pour autant, nous n'avons pas changé de position sur ce qu'est Emmanuel Macron (...) la poursuite de cette politique libérale est une catastrophe pour notre pays» (sur BFMTV).

Ceux qui ne donnent pas de consigne de vote (pour l'instant)

Jean-Luc Mélenchon, battu au premier tour, n'a pas donné de consigne de vote, disant vouloir laisser les quelque 440.000 militants de la France insoumise décider.

Philippe Poutou : «Dimanche 7 mai, beaucoup voudront faire barrage au FN en votant Macron (...) Nous voulons rappeler que ce sont bien les politiques d'austérité et sécuritaires, en particulier quand c'est la prétendue gauche de gouvernement qui les a portées, qui restent la cause de la montée du FN et de ses idées nauséabondes. Macron n'est pas un rempart contre le FN (...) Le NPA et ses militants se joindront aux manifestations contre le FN.» (communiqué)

Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France à la présidentielle, a indiqué qu'il annoncerait son choix «en début de semaine», après avoir réuni les instances de son parti.

AFP


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