Un robot guide à l’aéroport d’Amsterdam
Une zone difficile
« Un aéroport est un endroit difficile pour qu’un robot y navigue. Il y a beaucoup de verre et c’est un environnement changeant avec des obstructions temporaires, comme des chariots, des files d’attentes ou des bagages amoncelés » explique Achim Lilienthal un des concepteurs de la machine. Pour s’assurer que Spencer ne se perde pas dans ce dédale, les scientifiques lui ont bourré les circuits avec des cartes de la zone aéroportuaire et l’ont équipé de lasers qui mesurent en temps réel sa distance avec les obstacles temporaires. Schiphol a aussi été choisi parce qu’il vient d’être entièrement rénové et que la circulation y est maintenant bien plus aisée.
COMPORTEMENT. Un autre aspect de ce projet, financé par la Commission Européenne et la compagnie KLM, et qui est orienté vers le service à la personne est l’amélioration de l’interface et du comportement du robot afin de faciliter la relation homme-machine. Spencer a,par exemple, été programmé pour apprendre à contourner les groupes de personnes plutôt que de passer au milieu ou pour s’assurer que le voyageur qu’il guide ne s’égare pas en chemin. Le robot circulera dans l’aéroport pendant une semaine, il sera ensuite analysé et son programme mis à jour avant d’être renvoyé pour une nouvelle série de tests. D’autres applications seront aussi implémentées : comme l’affichage d’informations sur les vols et les retards, en temps réel et en différentes langues, sur son écran. A terme, Spencer pourrait équiper plusieurs aéroports mais aussi d’autres lieux accueillant du public comme les musées.