"Ma façon de faire face à ça a été de pratiquer la 'politique de l'autruche', de refuser de penser à ma mère, car en quoi cela pouvait-il m'aider ? Cela pouvait juste me rendre triste, cela n'allait pas me la ramener", raconte-t-il. Ce n'est qu'à l'âge de 28 ans qu'il s'est enfin résolu à rechercher de l'aide auprès de spécialistes. Il dit y avoir été encouragé notamment par son frère aîné le prince William, qui lui a apporté "un soutien énorme".
La boxe, un remède
"Pendant 20 ans je n'ai pas pensé à ça et ensuite j'ai été plongé dans un chaos total durant deux ans... Je ne comprenais pas ce qui n'allait pas avec moi", a reconnu le prince dans une des rares interviews concernant sa vie privée. "Je ne sais pas comment nous (membres de la royauté) restons sains", poursuit Harry: "Je n'ai aucun secret, mais j'ai sûrement été proche de la dépression à plusieurs reprises".
Le prince, qui a servi au sein de l'armée britannique durant une décennie, se décrit comme ayant été "un problème" quand il avait une vingtaine d'années.
Selon lui, la pratique de la boxe a été un remède et cela l'a même "sauvé": "J'étais sur le point de frapper quelqu'un", confie-t-il. Le prince William et son épouse Kate participent aujourd'hui avec Harry à des campagnes visant à mettre fin à la stigmatisation de la santé mentale.
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