«Fast and Furious» revient, plus en forme que jamais

  16 Avril 2017    Lu: 839
«Fast and Furious» revient, plus en forme que jamais
Ce huitième volet trouve l'équilibre entre grands sentiments et poursuites vertigineuses avec, en bonus, Charlize Theron en méchante glaciale...
F. Gary Gray entre en fanfare dans l’univers de Fast and Furious dont il signe le huitième volet. Le réalisateur de NWA : Straight outta Compton (2015) y retrouve notamment Vin Diesel qu’il avait dirigé dans Un homme à part(2002) et Charlize Theron, nouvelle venue dans la franchise, rencontrée sur Braquage à l’italienne (2003). « Le fait de les connaître tous deux m’a permis de ne pas me sentir trop dépaysé et de ne pas être le petit nouveau à bizuter », confie le cinéaste.

Toute la bande est réunie, de Michelle Rodriguez à Dwayne Johnson en passant par Jason Statham, car Dominic Toretto (alias Vin Diesel) a commis l’impensable en trahissant son équipe. Il a été contraint par une méchante cyberterroriste aussi glaciale qu’invincible incarnée par Charlize Theron qui possède un moyen de le faire se plier à toutes ses volontés. « Transformer un personnage aussi populaire que Dominic Toretto en traître était excitant mais risqué, insiste Gray. Cela voulait dire faire accepter aux fans que leur favori pouvait se retourner contre les siens. Je me suis longtemps demandé si cela allait passer.

Entre action et émotion

Bien évidemment, l’intrigue est plus complexe que ce pitch le laisse imaginer et le spectateur finit par découvrir pourquoi le héros se met au service d’une cause aussi indéfendable que le vol de missiles et de leurs codes de lancement. « Quand on arrive au huitième volet d’une série de films aussi appréciés, il faut trouver le dosage adéquat entre éléments familiers et effets de surprise », avoue le cinéaste. F. Gary Gray ne déçoit pas car il faut bien reconnaître que les idées fusent autant que les voitures projetées des gratte-ciel new-yorkais lors d’une scène clé du film. « Le secret des Fast and Furious est de jongler entre action et grands sentiments » », déclare-t-il.

De nouveaux véhicules étonnants

Pour les grands sentiments, F. Gary Gray insiste sur la vie amoureuse de Toretto et notamment sur ses rapports avec son épouse qui refuse d’accepter qu’il soit passé dans les rangs d’une redoutable terroriste. Côté action, le cinéaste a aussi mis le turbo ajoutant des blindés, des tanks et des sous-marins aux bolides popularisés par la saga. « C’était grisant car je retrouvais mes joies de gamin quand je m’amusais avec mes modèles réduits », plaisante-t-il avant d’ajouter, plus sérieusement : « Je suis fier de pouvoir dire que personne n’a été blessé alors que nous tentions de faire encore plus spectaculaire que les films précédents. »

De vraies cascades

Si le réalisateur reconnaît avoir eu parfois recours aux effets spéciaux, il tient à préciser que la plupart des cascades ont été réalisées en prises de vues réelles. « C’est ce qui différencie les Fast and Furious des autres blockbusters, clame-t-il. Le public ressent inconsciemment qu’il s’agit de vrais gens qui vivent des péripéties véritables. » C’est notamment le cas pour un finale époustouflant sur un glacier. « La séquence qui m’a donné le plus de sueurs froides et pas seulement à cause de la température », admet Gray. Les frissons que l’on ressent à sa vision sont dus à l’adrénaline et donnent envie de crier « Vivement le numéro 9 ». Il va falloir patienter car il est prévu pour 2019.

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