La République tchèque a accueilli 12 réfugiés dans le cadre de son quota, prescrit par l'UE, qui prévoit que le pays recevra 1 600 personnes. De plus, les autorités tchèques ont annoncé qu'elles n'accueilleraient plus personne, en dépit des éventuelles sanctions de la part de Bruxelles, qui pourraient coûter au pays plusieurs millions d'euros, d'après le chef du ministère tchèque de l'Intérieur, Milan Chovanec.
Ainsi, selon le ministre, les services de sécurité tchèques effectuent le contrôle des migrants, qui se trouvent maintenant dans des camps temporaires en Italie et en Grèce, pendant des semaines, voire des mois, et font face à de grandes difficultés.
« Le contrôle des réfugiés restants, qui est maintenant en cours, montre qu'il ne faut plus accueillir personne », a déclaré M. Chovanec, cité par Parlamentni listy.
Le ministre n'a pas exclu que cette décision consuise l'UE à imposer des sanctions à la République tchèque, lesquelles pourraient lui coûter plusieurs millions d'euros.
Depuis 2015, l'Europe traverse la crise migratoire la plus importante depuis l'époque de la Seconde Guerre mondiale, provoquée principalement par une série des conflits armés et des problèmes économiques au Moyen-Orient et Afrique du Nord.
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