Le président Erdogan a affirmé à la télévision d'Etat TRT vendredi que la Turquie, pays candidat à l'adhésion de l'Union européenne, a été laissée indûment dans une position d'attente hors du bloc.
"La Turquie n'est pas leur bouc émissaire. Chacun doit connaitre sa place", a-t-il ajouté. Les tensions se sont accrues entre la Turquie et l'Europe, en particulièrement avec l'Allemagne et les Pays-Bas, durant la campagne, le leader turc critiquant certains de ses homologues européens de "fascistes" allant même à les accuser de "nazis".
M. Erdogan a aussi prédit que le référendum sur l'extension de ses pouvoirs passerait lors du scrutin dimanche, affirmant que "les sondages indiquent 55%, d'autres entre 55 et 60%", un jour avant la fin de la campagne.
"Le point le plus bas de la crise avec l'UE"
Plus tôt dans la journée, le ministre turc chargé de l'Union européenne, Omer Celik, a indiqué qu'il avait proposé d'organiser un sommet avec le bloc pour discuter du futur des liens bilatéraux après le référendum.
"Nous avons touché le point le plus bas de la crise avec l'Union européenne. Pour en sortir, ce que nous avons proposé et qu'un sommet est nécessaire", a-t-il déclaré sur la chaîne HaberTurk.
Le ministre des Affaires étrangères turc, Mevlut Cavusoglu, a également affirmé la veille à l'agence de presse publique Anadolu que le pays ferait pression pour un accord sur l'exemption des visas vers l'Europe, ajoutant que c'était lié à l'accord sur l'immigration dégagé l'an dernier.
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