Le ministre a noté que le projet TAP contribuera à la sécurité d'approvisionnement, à la diversification des sources de gaz, augmentera le nombre de fournisseurs concurrents sur les marchés italien et européen et créera un effet positif sur les prix.
Le ministre italien a souligné l'importance de diversifier les sources et les itinéraires.
« L'Italie détient 45% du gaz russe, soit 65% en hiver. D'autres fournisseurs importants sont l'Algérie et la Libye qui sont encore des régions instables. Les contrats à long terme avec l'Algérie pour la fourniture de 35 milliards de mètres cubes de gaz naturel expireront en 2020, compte tenu de la demande attendue, le déficit potentiel est estimé à environ 14 milliards de 3 mètres cubes. Par conséquent, TAP est un projet important », a indiqué Carlo Calenda.
Le ministre italien a noté que la diversification des sources et l'augmentation de l'offre créeront une impulsion pour la compétitivité, ce qui réduira le prix du gaz pour les consommateurs finaux, les entrepreneurs et les familles.
Pour rappel, le Conseil d’Etat d’Italie a récemment autorisé la construction du gazoduc TAP.
A noter que, les bases du gazoduc TAP ont été jetées le 17 mai 2016 à Thessalonique, en Grèce. Quelque 32% des travaux sur le projet ont déjà été effectués.
Le gazoduc Transadriatique, long d'environ 871 km (547 km en Grèce, 211 km en Albanie, 105 km sous la mer Adriatique, 8 km en Italie), ayant un diamètre de 48 pouces (38 pouces dans la partie souterraine), se joindra au gazoduc transanatolien (TANAP) à Kipoi, village grec situé à la frontière turco-grecque. Le projet TAP prévoit l'acheminement du gaz extrait du gisement de Chahdeniz-2 vers le Sud de l'Italie, ensuite vers l'Europe de l'Ouest, via la Grèce et l'Albanie en passant à travers la mer Adriatique. La capacité initiale du TAP, qui sera mis en service en 2020, sera de 10 milliards de m3 par an et devrait atteindre au plus tard 20 milliards de m3.
Au total, plus de 53 mille tubes seront utilisés dans la construction de ce gazoduc.
Les actionnaires du projet TAP sont : BP (20 %), la SOCAR (20 %), Snam (20 %), la Belge Fluxys (19 %), l'Espagnole Enagás (16 %) et la Suisse Axpo (5 %).
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