Lavrov rejette les accusations de Washington contre l'Iran

  03 Avril 2017    Lu: 797
Lavrov rejette les accusations de Washington contre l'Iran
" L'Iran est un pays puissant dans la lutte contre le terrorisme ", réaffirme le ministre russe des Affaires étrangères.

Rejetant les accusations des États-Unis et leurs alliés contre l'Iran au sujet d'un prétendu soutien au terrorisme, Sergueï Lavrov affirme que l'Iran est un pays puissant dans la lutte contre le terrorisme.

Il a indiqué, lors d'une interview accordé le 24 mars au magazine américain The National Interest, que la RII faisait partie des pays puissants dans la lutte contre les terroristes en Syrie.

Rappelant qu'il n'existait aucune preuve à l'appui des allégations américaines accusant l'Iran de soutenir le terrorisme, Lavrov a noté: " La coopération irano-russe s'est de plus en plus renforcée dans le domaine de la lutte contre le terrorisme en Syrie; l'Iran s'implique, légalement, dans cette lutte, répondant à l'appel du gouvernement syrien."

Faisant par la suite allusion aux attentats terroristes perpétrés en 1990 dans la région du Caucase du Nord, le ministre russe des Affaires étrangères a précisé que la Russie n'y avait trouvé un seul terroriste d'origine iranienne tandis qu'un grand nombre de pays avaient des activités dans cette région et soutenaient les groupes terroristes.

"L'Iran n'a jamais été l'ennemi de la Russie et les deux pays entretiennent depuis toujours de bonnes relations", a fait remarquer M. Lavrov.

Le chef de la diplomatie russe s'est dit, par contre, sceptique quant aux opérations anti-terroristes des États-Unis et de leurs alliés en Syrie: "Les forces de la coalition dirigée par les États-Unis bombardement sporadiquement des repaires de Daech mais ne visent jamais le convoi de trafic de brut qui se déplace, depuis la Syrie vers la Turquie."

Au moins 2463 civils ont été tués depuis le début des raids aériens US en Irak et en Syrie en 2014 dans le cadre de leur prétendue lutte contre Daech. Pourtant, le commandement central de l’armée américaine au Moyen-Orient (Centcom) ne reconnaît que le bilan de 229 morts.

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