Dans leur déclaration commune, les 28 chefs d`État ou de gouvernement de l`Union européenne, Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président du Conseil européen, Donald Tusk, ont convenu avec le Premier ministre turc Ahmet Davutoğlu pour activer le plan d`action commun et d`établir un certain nombre d`engagements partagés et des actions dans de nombreux domaines, par exemple:
L`ouverture du chapitre 17 (de politiques économiques et monétaires) et les préparatifs en vue de l`ouverture d`autres chapitres dans les négociations d`adhésion ainsi que de nouvelles mesures sur les visas et la mise en œuvre de la libéralisation des accords de réadmission ont été convenues. L`UE a salué l`engagement de la Turquie dans la feuille de route pour la libéralisation du régime des visas vers tous les États membres.
La mise en œuvre du plan d`action conjoint mettre de l`ordre dans les flux migratoires et de contribuer à endiguer la migration irrégulière. L`UE élargit considérablement son soutien financier, humanitaire et socio-économique pour les Syriens sous la protection et les communautés d`accueil temporaires en Turquie. À cette fin, le Fonds européen pour les réfugiés fournira 3 milliards d`euros.
Les sommets réguliers et un dialogue politique de haut niveau auront lieu et la coopération en matière de la politique étrangère et de sécurité, y compris sur le contre-terrorisme, sera renforcée.
Dans la conférence de presse après le sommet, le président Juncker se montra très satisfait avec les résultats du sommet et a souligné que sans une réponse conjointe UE-Turquie, il ne serait pas une solution à la crise des réfugiés. Il a également souligné les énormes efforts Turquie entreprend en accueillant plus de 2 millions de réfugiés syriens sur son territoire. Il a souligné que la Commission va maintenant préparer les efforts de réinstallation volontaires adoptées à la mi-Décembre afin que les réfugiés en provenance de Turquie peuvent être réinstallés à l`UE. Président Juncker a enfin souligné que les divergences qui subsistent, par exemple sur la liberté de la presse, ne sont pas oubliés et continueront à être traitées.
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