La statue de la Liberté a failli être musulmane
Le sculpteur français Bartholdi avait en effet tenté, dans les années 1860, de vendre une première statue colossale aux Etats-Unis, sans succès, avant de se consacrer à une sculpture similaire en Egypte, à l’entrée du canal de Suez : un grand phare en forme de fellahine (femme bédouine) de 19 mètres, tenant une torche en l’air. Mais il n’a finalement pas pu “vendre cette idée au khédive d’Egypte, Ismaïl Pacha”, ajoute The Daily Beast. Bartholdi s’est alors tourné à nouveau vers les Etats-Unis, à qui il a fini par vendre son projet, en modifiant l’identité de la statue.
“C’est là qu’elle figure aujourd’hui, cette femme musulmane transformée en Lady Liberty, la lumière dans sa main symbolisant bien plus qu’un simple progrès”, ajoute le site en forçant un peu le trait, puisque s’il s’agit bien d’une reconversion du projet initial de Bartholdi. La seule statue à avoir jamais vu le jour est celle de New York. Et le Daily Beast rappelle l’inscription au pied du monument : “Envoie-les-moi, les déshérités que la tempête m’apporte/J’élève ma lumière et j’éclaire la porte d’or !”
Et, n’en déplaise aux terroristes, “qui aimeraient bien que l’on ferme cette porte d’or par peur”, les Etats-Unis doivent continuer d’ouvrir leurs frontières aux réfugiés venus d’Europe, même si certains responsables américains – en particulier le gouverneur républicain du New Jersey Chris Christie – souhaitent effectivement la fermer après les attentats de Paris, conclut The Daily Beast.