Au Pakistan, une jeune femme s’est immolée par le feu devant un commissariat. La police locale avait refusé d’enregistrer sa plainte pour viol visant deux policiers.
Le ministre en charge du Pendjab s’est rendu sur place où il a mis à pied le chef du commissariat et fait emprisonner les policiers mis en cause. L’an dernier déjà, dans ce même district, une autre jeune femme était morte après s’être immolée par le feu. La justice venait de prononcer un non-lieu dans son dossier de plainte pour viol contre des policiers.
Les cas de viols, d’agressions sexuelles et de violences domestiques sont assez fréquents dans la société conservatrice et patriarcale pakistanaise. Et dans les provinces rurales, les viols à l’encontre des femmes restent un crime tabou. Les victimes préfèrent souvent garder le silence, sous la pression de leurs familles qui craignent de perdre leur honneur.
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