M. Bach a annoncé la création d’un “groupe de travail” composé des quatre vice-présidents de la commission exécutive du CIO, à l’issue d’une réunion de cette commission à Pyeongchang, ville sud-coréenne hôte des JO d’hiver 2018.
Ce groupe de travail, qui réunit notamment l’Australien John Coates ou l’Espagnol Juan Antonio Samaranch Junior, est chargé d’examiner des options concernant le processus d’attribution et présentera ses propositions lors d’une présentation des candidatures de Los Angeles et Paris aux membres du CIO en juillet prochaine à Lausanne.
“Tout est sur la table. Aucune option n’est écartée. Cela inclut également les procédures de candidature pour 2024 et 2028”, a commenté M. Bach.
Evoquée depuis des mois, l‘éventualité d’une double attribution des JO-2024 et 2028 lors de la 130e session du CIO en septembre prochain à Lima, est donc plus que jamais à l‘étude.
Elle nécessite cependant une modification de la charte olympique qui prévoit que la ville hôte doit être décidée sept ans avant les Jeux, “sauf dans des cas exceptionnels. “Avec une charte, il y a toujours la place pour l’interprétation, pour s’adapter aux changements”, a encore commenté M. Bach.
Une double attribution des JO 2024 et 2028 éviterait au CIO de perdre Paris ou Los Angeles, qui renonceraient probablement à leur rêve olympique en cas d‘échec dans la course aux JO-2024.
Reste à voir dans quel ordre les JO pourraient être attribués. Paris comme Los Angeles répètent qu’elles ne sont candidates que pour 2024. Paris met en avant notamment un aspect symbolique, rappelant que 2024 marquera le centenaire des JO-1924 organisés dans la capitale française.
“Nous avons là une opportunité, nous avons deux excellentes candidatures de deux grands pays olympiques”, a souligné M. Bach.
“Quand on regarde le monde aujourd’hui, on voit beaucoup d’instabilité, beaucoup de fragilité, beaucoup d’incertitude. Nous voyons beaucoup, beaucoup de changements”, a-t-il observé.
Ainsi, avec deux solides candidats, “nous sommes dans une situation confortable, et c’est maintenant au groupe de travail d’exploiter au mieux la situation positive”, a encore souligné le patron du CIO.
La flambée des budgets rend l’organisation de jeux Olympiques, mais aussi la phase de candidature, prohibitive.
Les JO de Londres-2012 ont coûté 10 milliards d’euros, tandis que le budget de Tokyo pour 2020 atteint près de 16 milliards d’euros, l‘équivalent du Produit intérieur brut de la Bosnie-Herzégovine.
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