L’émirat d'Abu Dhabi avait déjà décidé, en 2016, d'imposer de nouvelles taxes sur les passagers des compagnies aériennes et les clients des hôtels, afin de contribuer à compenser la baisse des ressources publiques en raison de la chute des cours du pétrole.
Les Emirats Arabes Unis évitaient jusqu’ici d’imposer des taxes, faisant même de leur absence, un avantage concurrentiel.
Les marchés internationaux du pétrole brut ont été affectés par de fortes baisses en raison de la faiblesse de la demande et de l'offre excédentaire.
Ainsi, les journaux locaux ont-ils fait état, mardi, de l'imposition d’une taxe de 5 mille dirhams (1036 dollars USD) pour une licence d’agence de voyage, et d’une taxe de 2,5 mille dirhams (544,5 dollars USD) pour les agences spécialisées dans le tourisme intérieur.
Les hôtels seront également soumis à des taxes de 1500 à 7 mille dirhams, selon leur catégorie.
La majorité des Etats du Golfe ont pris des mesures sans précédent pour réduire les subventions sur des produits de première nécessité, tels le carburant, l'électricité et l'eau pour couvrir leur déficit budgétaires, et compenser la chute des revenus pétroliers.
AA
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