La grâce présidentielle, surtout pour trahison, est rare en Russie.
Oxana Sevastidi, 47 ans, avait envoyé en 2008 à un ami, qui travaillait pour les services secrets géorgiens, un message après avoir vu des chars russes stationnés à la gare de Sotchi, tout près de la frontière avec la Géorgie.
Elle avait été arrêtée en janvier 215 par des agents des services secrets russes (FSB, ex-KGB) et condamné en mars 2016, près de huit ans après les faits, à sept ans de détention dans un camp de la région d'Ivanovo, au nord-est de Moscou.
Oksana Sevastidi avait rejeté les accusations, affirmant ignorer la profession de son ami.
Dans un court communiqué, le Kremlin a annoncé que Vladimir Poutine, faisant preuve d'"humanité", avait décidé de gracier Oxana Sevastidi.
Elle sera libérée la semaine prochaine de la prison de Lefortovo où elle se trouve actuellement, a précisé son avocat, Evgueni Smirnov, cité par l'agence Ria Novosti.
Moscou et Tbilissi n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis une guerre éclair en 2008 au cours de laquelle la Russie a envahi une partie de la Géorgie et a maintenu des troupes dans deux régions séparatistes géorgiennes situées à sa frontière, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, dont elle a reconnu l'indépendance.
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