Il était visé par une série de révélations concernant des soupçons de corruption. L'actuel président de la Commission d'évaluation des Jeux olympiques 2024, Frankie Fredericks, a annoncé mardi sa démission.
"Je ne veux pas devenir un élément perturbateur." "Je démissionne de mon poste de président de la Commission d'évaluation des JO-2024 car il est essentiel que le travail important fait par mes collègues soit considéré comme mené de façon juste et impartiale", explique Frankie Fredericks dans un communiqué. "Paris et Los Angeles présentent deux candidatures fantastiques et je ne veux pas devenir un élément perturbateur dans cette grande compétition", ajoute-t-il.
Accusé d'avoir perçu illégalement 300.000 euros. Membre du CIO depuis 2012, l'ancien champion du monde du 200 mètres précise qu'il ne participera pas au vote pour la désignation de la ville hôte des JO-2024, en septembre prochain à Lima. La veille, la Fédération internationale d'athlétisme avait annoncé de son côté que l'ancien sprinter namibien était remplacé du groupe de travail sur la Russie, dont les travaux portent sur les accusations de dopage institutionnalisé.
Dans un article publié le week-end dernier, Le Monde affirme que Frankie Fredericks a reçu un versement de 299.300 dollars le jour même de l'attribution des JO par le Comité international olympique (CIO) à Rio, le 2 octobre 2009, à Copenhague.
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