Echec d’un député français pro-arménien

  04 Mars 2017    Lu: 3935
Echec d’un député français pro-arménien
Le rapport de la mission d'information sur les relations politiques, économiques et culturelles entre la France et l'Azerbaïdjan créée à des fins polémiques à l’initiative de certains députés pro-arméniens à l’Assemblée nationale française a été présenté au président de l’Assemblée. A l’issue de la présentation a eu lieu une conférence de presse.
Les députés pro-arméniens n’ont pas invité même les membres de la mission afin de dissimuler leur échec. Même des journalistes arméniens n’ont pas pris part à la conférence de presse, donc ils ne peuvent pas écrire de l’échec du lobby arménien !

Seulement 2 ou 3 journalistes ont assisté à la conférence de presse. Celui-ci annonçait «l’importance» de la mission d’information mise en place par un député pro-arménien.

Après avoir donné des informations sur la mise en place de la mission, le député pro-arménien François Rochebloine a passé la parole au rapporteur Jean-Louis Destans. A son tour, J.L.Destans a fourni une information générale sur l’Azerbaïdjan et a hautement apprécié les relations France-Azerbaïdjan. Le député a indiqué le haut niveau des relations bilatérales dans les domaines économique, politique et diplomatique en rappelant les visites officielles mutuelles des présidents des deux pays.

Le rapporteur a abordé l’octroi du droit de vote aux femmes en Azerbaïdjan au début du siècle dernier, la laïcité de l’Azerbaïdjan et l’attachement du pays du Caucase à ce principe, ainsi que la liberté de religion dans ce pays. Jean-Louis Destans a noté que l’Azerbaïdjan était un pays important pour la France dans la région du Caucase.

Il est noté que le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh dont on n’a pas parlé dans le rapport, est un grand problème pour le peuple azerbaïdjanais et a conduit à de graves dommages. Le règlement de ce conflit est plus important que les droits de l’homme et la démocratie. L’Azerbaïdjan reste comme le partenaire le plus nécessaire de la France dans le Caucase du Sud et il n’y a aucun besoin de la révision des relations politiques, économiques et diplomatiques entre ces deux pays.

Ayant du mal à répondre aux questions des journalistes telles que «La création de la mission d’information sur les relations entre l’Azerbaïdjan et la France était-elle très importante pour les Français?», «Les relations actuelles inquiétaient-elles beaucoup les Français ?», «Qui en avait besoin ?», François Rochebloine a évité de répondre à ces questions et s’est précipité de quitter la salle.


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