La Chine teste son drone armé avancé Pterodactyl II

  03 Mars 2017    Lu: 1044
La Chine teste son drone armé avancé Pterodactyl II
La Chine a réussi le 27 février le test de son drone de nouvelle génération Wing Loong II (ou Pterodactyl II), selon Sputnik News. Le Wing Loong II est un drone de moyenne altitude et de longue endurance (MALE) capable d’identifier sa cible puis de la frapper.


Quatre fois plus lourd que son grand frère Wing Loong I, qui a volé pour la première fois en octobre 2007, le Wing Loong II, avec une masse maximum au décollage de 4 200 kg, a fait de la Chine le deuxième pays au monde d’être capable de construire un drone armé d’altitude de croisière MALE dans ce gabarit. « Le Wing Loong II est au même niveau que le drone américain MQ-9 Reaper, » déclare au site East Pendulum LI Yi Dong, ingénieur en chef du programme à l’Institut 611 Chengdu, « Nous sommes en train de concurrencer les meilleurs drones du monde avec nos propres technologies, et nous pourrions les dépasser dans un futur proche. »

La Chine a déjà eu un succès mitigé dans l’exportation d’aéronefs militaires et espère faire mieux avec les drones, étant donné qu’ils sont moins chers et plus faciles à fabriquer. En l’espace de 5 ans, la famille de drones Wing Loong s’est solidement implantée dans le segment de drone armé du marché international, notamment en Asie central et au Moyen Orient. Pékin compte parmi ses clients le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte.

L’arrivée du Wing Loong II devrait donc consolider les positions prises par les constructeurs chinois et offrir des capacités supplémentaires à ses futurs clients, explique East Pendulum. Le drone mesure 11 mètres de long, 4,1 mètres de haut et 20,5 mètres d’envergure. Il est capable de voler jusqu’à 9 000 mètres d’altitude, avec une vitesse de 370 km/h.

Grâce à une taille plus conséquente et un nouveau turbopropulseur d’origine chinoise, le Wing Loong II peut transporter 480 kg d’armements pour des missions d’identification et de frappe. Pour les missions de type reconnaissance, il peut compter sur une suite optronique complète dotée de voie TV, IR et laser, ainsi qu’un radar à synthèse d’ouverture (SAR). L’autonomie de vol est de 20 heures environ.

Tags: #Chine   #drone  


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