Le trompettiste Ibrahim Maalouf soupçonné d'atteinte sexuelle sur mineure

  03 Mars 2017    Lu: 549
Le trompettiste Ibrahim Maalouf soupçonné d'atteinte sexuelle sur mineure
Le célèbre musicien a reconnu en garde à vue avoir échangé un baiser et un SMS à caractère sexuel avec une adolescente de 14 ans qui a effectué en 2013 un stage d'une semaine auprès de lui, relate Le Parisien.
Le célèbre trompettiste a reçu un César la semaine dernière après avoir été déjà récompensé début février lors des Victoires de la musique. Mais c'est dans un tout autre registre qu'Ibrahim Maalouf fait aujourd'hui parler de lui. Le musicien et compositeur âgé de 36 ans est, selon Le Parisien, soupçonné d'atteinte sexuelle* sur mineure. Placé en garde à vue, fin janvier, il aurait reconnu avoir donné un baiser à l'adolescente de 14 ans et lui avoir envoyé un SMS à caractère sexuel. «La qualification d'atteinte sexuelle est différente de l'agression sexuelle car elle implique le consentement de la victime mineure», a précisé à l'AFP la procureur de la République Laure Beccuau.

Les faits reprochés remontent au mois de décembre 2013. À l'époque, la collégienne décroche grâce à ses parents un stage inespéré auprès du trompettiste avec lequel elle passe une semaine en studio à Ivry-sur-Seine, raconte Le Parisien. Le stage se déroule normalement jusqu'au jour où le musicien embrasse sur la bouche la jeune stagiaire. Il lui demandera plus tard par SMS de lui envoyer une photo d'elle dénudée. La procureur n'était toutefois pas en mesure de confirmer cette information à l'AFP. Contacté par les parents, qui avaient découvert le texto, Ibrahim Maalouf n'aurait pas su justifier son comportement et leur aurait présenté des excuses. Alarmés par l'état psychologique de leur fille, très affectée par cette histoire, ces derniers ont tout de même déposé plainte en janvier 2016.

Une enquête préliminaire a été ouverte après une plainte déposée par les parents de la jeune fille en janvier 2016. Elle a débouché sur le placement en garde à vue d'Ibrahim Maalouf en janvier dernier à la Sûreté territoriale du Val-de-Marne, chargée de l'enquête. Selon une source proche du dossier, interrogée par Le Parisien, l'affaire qui aurait pu se régler sous la forme d'une simple procédure dite de plaider-coupable ne devrait pas en rester là, le parquet ayant décidé de poursuivre l'enquête. Dans «un état psychologique compliqué», l'adolescente, «qui était dans une relation d'admiration face à son idole», doit être à nouveau entendue «pour l'interroger sur les déclarations de l'artiste», a ajouté la magistrate.

De tels faits peuvent être sanctionnés d'une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

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