Bruxelles: un homme arrêté, des bonbonnes de gaz retrouvées dans sa voiture

  03 Mars 2017    Lu: 939
Bruxelles: un homme arrêté, des bonbonnes de gaz retrouvées dans sa voiture
Poursuivi pour un délit de fuite, l'homme a refusé d'ouvrir le coffre de son véhicule qui contenait deux bonbonnes de gaz.


Un homme a été arrêté dans le centre-ville de Bruxelles ce jeudi après une course-poursuite avec la police. Il était 17h30 quand les policiers belges ont pu interpeller le suspect qui venait de brûler plusieurs feux rouges. Lors de l'inspection du véhicule, deux bonbonnes de gaz ont été découvertes dans le coffre, a précisé le maire de l'arrondissement de Saint-Gilles.

Des démineurs ont été appelés sur les lieux. Deux explosions ont pu être contrôlées. Un vaste périmètre de sécurité a été mis en place. Les bâtiments se situant à l'intérieur ont été évacués. Ce périmètre de sécurité, situé à proximité de la gare du Midi a été levé peu avant 20 heures.

"Aucun mécanisme de détonation n'a été retrouvé dans la voiture, ni d'autres explosifs", a indiqué dans la soirée le parquet de Bruxelles dans un communiqué.

Condamné dans une affaire de terrorisme

Le parquet n'a pas voulu communiquer sur l'identité du chauffeur du véhicule, jugeant qu'il était "absolument prématuré" de dire s'il avait "une intention criminelle". Il a été "privé de sa liberté et sera auditionné" par les enquêteurs, a-t-il seulement indiqué. Selon RTL, le conducteur est un homme radicalisé déjà condamné à cinq ans de prison avec sursis.

Cette condamnation est intervenue dans le cadre d'un procès d'une importante filière autour du recruteur Khalid Zerkani, selon la RTBF. C'est par l'entremise de Khalid Zerkani que certains des auteurs des attaques du 13 novembre 2015 à Paris ont pu gagner la Syrie, où ils ont rejoint le groupe jihadiste Etat islamique, comme Abdelhamid Abaaoud ou Chakib Akrouh.

"Ce sont les policiers de Saint-Gilles qui ont pris en flagrant délit d'excès de vitesse une voiture. Ils l'ont suivie, a expliqué le bourgmestre à la RTBF. (...) La personne qui conduisait est signalée comme radicalisée. Ils ont demandé d'ouvrir le coffre de la voiture, la personne a refusé. On a forcé le coffre et on a découvert des bonbonnes de gaz."

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