Le sénateur Sergio Divina a déclaré que la partie arménienne essaie de présenter ce qui s`est passé le 26 février 1992 comme une opération militaire, mais plus de 600 civils, dont plus de 100 femmes, plus de 150 enfants et personnes âgées ont été tués à cette époque.
« La guerre n`est pas menée contre des civils, des femmes, des enfants et des personnes âgées. Les personnes n`étant pas au courant de la tragédie, la comprennent dans le cadre du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh. Les quatre résolutions du Conseil de sécurité de l`ONU sur le conflit reconnaissent la souveraineté de l`Azerbaïdjan. Le nettoyage ethnique y a été effectué au cours des 25 dernières années. Plus d`un million d`Azerbaïdjanais ont été expulsés de force de ces territoires. La région du Caucase est relativement éloignée de nous, donc les médias européens y accordent peu d`attention, ne diffusent pas d`informations précises sur la situation », a souligné le sénateur.
La sénatrice Maria Rizzotti a mentionné qu`il est difficile pour les personnes vivant dans un environnement calme de Rome de comprendre les atrocités commises contre les victimes de Khodjaly et leur bouleversement spirituel.
« Les survivants du génocide de Khodjaly sont encore hantés par des souvenirs amers. 20 pour cent des terres azerbaïdjanaises, dont le Haut-Karabakh et sept districts adjacents, sont sous l’occupation des forces arméniennes depuis plus de 20 ans. À la suite de l`agression de l`Arménie contre l`Azerbaïdjan, 20 000 citoyens azerbaïdjanais ont été tués et 1 million de réfugiés et de personnes déplacées ont été réinstallés en Azerbaïdjan. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté quatre résolutions 822, 853, 874 et 884 qui exigent le retrait inconditionnel des troupes arméniennes des territoires azerbaïdjanais et le retour des réfugiés dans leurs foyers. En outre, l`Assemblée générale des Nations unies, le Conseil de l`Europe, l`Union européenne et le Parlement européen, l`OSCE, l`OTAN et d`autres organisations internationales ont également adopté de nombreux documents de ce type. Mais qu’est-ce que nous attendons ? Je demande donc au Sénat et au gouvernement italiens de reconnaître le génocide de Khodjaly, d`accuser les auteurs du génocide qui constituent la direction politique et militaire de l`Arménie et de donner une évaluation politique et juridique du génocide de Khodjaly pour apporter un soutien moral aux victimes du génocide. En outre, je propose que le génocide de Khodjaly soit marqué chaque année le 26 février au Sénat comme jour de commémoration », a martelé la sénatrice.
Le sénateur Berger a dit que le public italien doit être informé de cette tragédie et que le Sénat doit lui donner une juste évaluation pour prévenir de telles tragédies à l`avenir.
« Malheureusement, les pages sombres de l`histoire comprennent des événements brutaux et tragiques qui sont en dehors de l`œil public. L`un d`eux est le génocide de Khodjaly commis en Azerbaïdjan. J`exhorte la communauté internationale à forcer l`Arménie à abandonner sa position de nier ce génocide et la politique agressive contre l`Azerbaïdjan. C`est une étape découlant de notre responsabilité d`assurer les droits de l`homme et la paix dans la région », a-t-il conclu.
Tags:
