Alliés sous la bannière des FDS, des combattants arabes et kurdes luttent contre le groupe État islamique (EI) depuis fin 2015 dans le nord de la Syrie avec le soutien de la coalition internationale dirigée par Washington.
Les FDS ont lancé le 6 novembre une vaste offensive pour capturer Raqa, le principal fief des djihadistes en Syrie, mais font du surplace depuis des semaines.
Elles ont annoncé fin janvier avoir reçu pour la première fois des véhicules blindés américains, la nouvelle administration de Donald Trump leur promettant « plus de soutien » dans leur lutte contre l’organisation djihadiste.
Dans un communiqué en ligne, le porte-parole des FDS, Talal Sello, a indiqué que le général Votel « a visité aujourd’hui des zones qui sont sous notre contrôle et rencontré plusieurs commandants des FDS ».
« Les résultats étaient positifs. Nous avons discuté des développements dans la campagne ‘Colère de l’Euphrate’ et parlé de questions militaires », a-t-il précisé.
Il a décrit la réunion comme étant « la confirmation du soutien américain à nos forces ».
Selon une source des FDS, la visite a duré plusieurs heures.
Le général Votel avait effectué une visite similaire en Syrie en mai 2016, durant laquelle il avait rencontré des commandants des FDS ainsi que des conseillers militaires américains opérant à leur côté.
Mais cette visite est la première depuis l’arrivée le 20 janvier du président Trump à la Maison Blanche.
Le général Joseph Votel avait indiqué mercredi à des journalistes qui l’accompagnaient lors d’un déplacement au Moyen-Orient que davantage de troupes américaines pourraient être nécessaire en Syrie, même si l’accent serait mis sur les forces locales.
« Je suis très préoccupé par le fait de conserver notre élan », a-t-il dit à plusieurs médias américains. « Il se peut que nous soyons obligés de prendre sur nous une charge plus importante ».
45enord.ca
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