Âgée de 60 ans, Mme Azizi avait été arrêtée mardi et placée en détention par les autorités canadiennes de l`immigration, qui craignaient qu`elle ne s`enfuie avant son expulsion du Canada prévue pour le 28 février.
Mme Azizi demandait au gouvernement canadien de ne pas la renvoyer en Iran où elle a, selon sa fille, été emprisonnée et torturée dans les années 1980, tout comme son mari, mort en détention.
Son arrestation avait suscité une vive émotion au Québec et amené plusieurs personnalités politiques à intercéder auprès du gouvernement canadien en sa faveur, dont Mme Weil et le maire de Montréal Denis Coderre.
Mme Weil s`est dite "très, très contente" et "très soulagée" d`apprendre que Mme Azizi avait finalement obtenu du ministre canadien de l`Immigration, Ahmed Hussen, un permis de séjour de deux ans au Canada.
Cette décision devrait lui permettre d`obtenir le statut de réfugié au Canada, a estimé pour sa part son avocate, Stéphanie Valois.
A l`origine de la mobilisation de l`opinion publique, le député québécois d`origine iranienne Amir Khadir a dit espérer que la controverse des derniers incitera le gouvernement libéral de Justin Trudeau à imposer un moratoire sur les expulsions vers des pays reconnus pour leurs violations des droits de l`Homme, comme "l`Iran la Chine et l`Arabie Saoudite".
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