«Surtout pour la région du Caucase, le plus grand problème, c`est que 20% des territoires azerbaïdjanais sont occupés par l`Arménie, a déclaré Cavusoglu. C`est le problème du Haut Karabagh que les organisations internationales, surtout l`Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), s`abstiennent de résoudre depuis des années, et estiment même que l`irrésolution est profitable.»
Soulignant que le massacre de Hodjali relève d`un crime contre l`Humanité, Cavusoglu a poursuivi: «Nous luttons contre les allégations arméniennes sur les événements de 1915, depuis des années. L`Arménie a refusé nos propositions. Nous l`avons appelée à créer une commission conjointe, à ouvrir les archives, permettre la recherche scientifique... Or l`Arménie ne veut pas faire face aux vérités. Mais le massacre de Hodjali est une réalité. Il s`est déroulé au 21e siècle, il y a 25 ans.»
Cavusoglu a regretté que le commandant qui avait commis le massacre, a défendu par la suite ses actions en disant que «ceux qui pensaient que les Arméniens ne pourraient pas toucher les civils, les femmes et les enfants, ont vu donc ce qu`ils sont capables de faire».
Le ministre a ainsi critiqué l`esprit des dirigeants actuels arméniens qui soutiennent cette idée.
Abordant les relations avec l`Azerbaïdjan, Cavusoglu s`est félicité de leur «excellence», ajoutant que plusieurs projets d`infrastructure conjoints sont en cours et contribuent au développement de la région.
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