Ce dispositif doit permettre de suivre les automobilistes "partout où ils vont", a déclaré un policier au quotidien chinois Global Times, précisant que les habitants avaient jusqu`au 30 juin pour se mettre en conformité.
La préfecture de Bayingol fait partie de l`immense région du Xinjiang, qui occupe tout le nord-ouest de la Chine et dont la principale ethnie est celle des Ouïghours, un peuple musulman turcophone dont certains membres accusent Pékin de répression culturelle et religieuse. Le régime chinois accuse de son côté les indépendantistes ouïghours de recourir au terrorisme.
La semaine dernière, cinq personnes ont été poignardées à mort au Xinjiang par un groupe d`assaillants dont trois ont été tués par les forces de l`ordre, selon des médias d`Etat. Les autorités ont mis l`attentat sur le compte "d`émeutiers".
"Les automobiles sont un moyen de transport majeur pour les terroristes et servent aussi fréquemment d`instrument pour commettre des attentats. Il est donc nécessaire d`utiliser le système Beidou et l`identification électronique des véhicules pour améliorer la gestion des automobiles", expliquait la police de Bayingol dans un avis publié en début de mois sur un réseau social.
Les automobilistes devront s`acquitter d`une redevance annuelle de 90 yuans (12 euros) pour faire fonctionner le système, selon l`avis.
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