À la tribune de la conférence de Munich sur la sécurité, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, a prétendu, dimanche 19 février, que l’Iran tentait de transformer la Syrie et l’Irak en deux pays chiites. Quant au président turc, Recep Tayyip Erdogan, il avait élaboré des accusations non fondées contre l’Iran, dimanche 12 février, lors d’un discours à l’Institut international de la paix, à Bahreïn. Erdogan avait prétendu qu’en Irak, on avait affaire aux penchants séparatistes mais aussi aux différences sectaires qu’il a attribuées aux Iraniens.
Pour rappel, en réaction aux allégations anti-iraniennes d’Erdogan, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Qassemi a affirmé que ce qui alimente l’inquiétude sur la poursuite de l’instabilité dans la région était l’appui explicite et implicite aux groupes terroristes.
Qassemi a ainsi clarifié l’approche régionale de la RII :
« La stabilité et la sécurité dans la région constituent la priorité de l’Iran et cela ne passe que par une connaissance parfaite et juste de la situation et la distinction faite entre les acteurs de stabilité d’une part et les acteurs de troubles et les protecteurs des terroristes, de l’autre. »
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