Les invités triés sur le volet ont été soumis à des contrôles de sécurité très stricts, a constaté une journaliste de l`AFP. Les deux fils Trump sont ensuite repartis dans un cortège de 4X4 sous escorte policière. Le projet a été certes lancé avant l`élection américaine et Donald Trump a affirmé s`écarter, après sa victoire, de la gestion de ses affaires, mais des interrogations subsistent au sujet de possibles conflits d`intérêts.
Notamment récemment, alors que Donald Trump a réussi à dépenser plus de 10 millions de dollars en un mois (9,4 millions d`euros) d`argent public.
Les présidents américains ont beau ne pas être tenus par la loi de renoncer à leurs affaires, cela ne fait pas taire les critiques. La Trump Organization a, du coup, annoncé renoncer à toutes nouvelles opérations d`investissement à l`étranger.
Le «Donald de Dubaï»
Le patron de DAMAC, Hussain Sajwani, avec une fortune estimée à 3,2 milliards de dollars par Forbes, est depuis longtemps en relation d`affaires avec Donald Trump.
Son groupe s`était abstenu, contrairement à d`autres, de réagir, pendant la campagne électorale américaine, à des déclarations de Donald Trump sur son intention d`interdire «totalement» l`accès des États-Unis aux musulmans. A l`époque, une firme de Dubaï spécialisée dans les décors intérieurs et ayant des branches en Asie et en Afrique avait, par exemple, banni des produits Trump par «respect pour les sentiments des musulmans».
DAMAC avait de son côté maintenu le projet de golf avec le groupe de Donald Trump. Samedi, M. Sajwani a loué avec insistance la famille Trump lors de son discours. L`homme d`affaires émirati, décrit par Forbes comme le «Donald de Dubaï», avait reçu un hommage appuyé de Donald Trump lors des vœux du dernier nouvel An.
Les Émirats arabes unis, dont Dubaï est une composante, ne figurent pas sur la liste des sept pays à forte majorité musulmane dont les ressortissants ont été interdits d`entrée aux États-Unis.
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