Ministre azerbaïdjanais de la Sécurité nationale et président de la Commission d’État sur les prisonniers de guerre, les otages et les personnes disparues a reçu Patrick Vial, directeur régional du Comité international de la Croix-Rouge pour l`Europe et l`Asie centrale.

Le président de la Commission a déclaré que le conflit du Haut-Karabakh qui a conduit à la souffrance des personnes innocentes, reste encore en suspens en raison de la position non constructive de l`Arménie, en notant que le nombre de victimes augmente chaque jour : « Il est impossible d`éliminer totalement la catastrophe humanitaire, sans la modification du statu quo.

Il a été noté qu’à l`heure actuelle, 4013 citoyens de l`Azerbaïdjan ont été enregistrés à la Commission d`État en tant que personnes disparues, 1434 arméniens ont été libérés de la captivité durant la période de conflit, le Groupe de travail de la Commission a élucidé le sort de 1078 personnes, ces dernières années.

Le Président de la Commission Eldar Mahmoudov a indiqué que le groupe de travail continue à travailler pour déterminer l`emplacement des tombes inconnues. Il a été souligné que les opérations militaires ont été effectuées dans le Haut-Karabakh, région azerbaïdjanaise occupée par la République d`Arménie et dans les régions environnantes. Tous ceux qui à la recherche ont disparu dans la même zone. Par conséquent, c’est le côté opposé qui dispose plus d’informations sur les pertes, mais aussi les tombes inconnues et de masse. Cependant, l`Arménie évite de donner des informations sur les fosses communes et les prisonniers et otages.

Mahmoudov a noté que Dilgam Askérov et Chahbaz Gouliyev ont été pris illégalement en otage dans le district occupé de Kalbajar, par l`Arménie tout en visitant les tombes de leurs parents dans leurs terres historiques, Hassan Hassanov a été tué. Le processus de retour du corps de Hassan Hassanov a été retardé de trois mois.

Le ministre azerbaïdjanais a également abordé le fait que Vahan Martirosyan, leader du mouvement de libération nationale arménienne a fui de l`Arménie pour l`Azerbaïdjan, en raison de sa lutte contre la corruption et les violations de la loi régnant dans les milieux gouvernementaux de l’Arménie. Il a été ajouté que les membres de sa famille sont soumis à des pressions psychologiques et physiques constants à Erevan, par les organes de l`Etat de l`Arménie.

Patrick Vial a dit qu’ils étaient satisfaits des discussions menées jusqu’à présent et leurs résultats, et a exprimé sa gratitude pour l`assistance globale et continue fournie dans ce domaine.

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