Des scanners réguliers ont ainsi été effectués entre le 6e mois et la 2e année des enfants.
Chez les enfants du groupe à haut risque qui ont par la suite été diagnostiqués autistes, la surface du cortex (la couche superficielle du cerveau) a connu une croissance plus rapide que les autres enfants, ont observé les chercheurs, basés aux Etats-Unis et au Canada.
Et cette croissance accrue de la surface du cortex cérébrale s`est ensuite traduite par une croissance plus élevée du volume total du cerveau des enfants à haut risque lors de leur 2e année, l`âge où apparaissent généralement les troubles du développement social.
Le fait que les enfants autistes ont souvent un cerveau plus volumineux que la moyenne a déjà été décrit par le passé. Mais le moment où cette différence apparaît et le lien avec la manifestation des symptômes de l`autisme n`est pas encore établi.
L`étude devra être répétée à une plus grande échelle, pour déterminer si cet indicateur de la croissance de taille du cerveau peut être considéré comme un outil clinique de détection précoce chez les populations à risque élevé d`autisme.
On ne sait pas non plus si ces différences cérébrales sont spécifiques à l`autisme ou peuvent se retrouver dans d`autres troubles de neurodéveloppement, souligne aussi l`équipe, dirigée par Heather Hazlett, du département de psychiatrie de l`université de Caroline du Nord.
On estime qu`une personne sur cent est touchée par ce trouble du neuro-développement précoce qui se caractérise, à des degrés différents, par des troubles de la communication, des intérêts ou activités obsessionnels, des comportements à caractère répétitif, ainsi qu`une forte résistance au changement.
Ces troubles peuvent s`atténuer avec une prise en charge précoce adaptée, d`où l`importance d`établir un diagnostic le plus tôt possible.
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