"Monsieur le président, sans nous et sans notre soutien, ce pays est paralysé", poursuit le prospectus.
L`initiative lancée en fin de semaine dernière et sans organisation centralisée a été au départ peu remarquée. Mais l`annonce qu`elle serait suivie par de grands restaurants de la capitale américaine semblait inspirer d`autres tables à Washington. Des grèves sont aussi annoncées à New York et Philadelphie.
Le chef américano-espagnol José Andrés, doublement étoilé et en conflit avec Donald Trump, a décidé de fermer cinq de ses établissements "en soutien" aux employés, a-t-il annoncé sur Twitter.
Les portes de l`un de ses restaurants, China Chilcano, resteront toutefois ouvertes pour "servir nos clients et offrir un lieu de travail" aux employés qui ne voudraient pas faire grève, a indiqué sa direction sans préciser si les grévistes seraient rémunérés.
Certains restaurateurs ont expliqué que leurs employés seraient payés, d`autres qu`ils prendraient des jours de congés.
José Andrés est en litige avec le président américain après avoir renoncé à ouvrir un restaurant dans le luxueux et flambant neuf Trump Hotel de Washington à cause des propos du républicain contre les immigrés mexicains pendant la campagne électorale. Le milliardaire lui réclame plusieurs millions de dollars pour rupture de contrat.
La population clandestine aux Etats-Unis est estimée à 11 millions de personnes. Les sans-papiers représentaient quelque 9% des employés du secteur de l`hôtellerie et de la restauration en 2014, selon le Pew Research Center.
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