Le chef de la diplomatie britannique doit d`abord se rendre en Gambie où il rencontrera mardi le nouveau président Adama Barrow, a annoncé le Foreign Office lundi. Il visitera ensuite le Ghana mercredi pour y rencontrer un autre président élu récemment, Nana Akufo-Addo, qui a été investi le 7 janvier dernier. "Leurs élections témoignent du renforcement de la démocratie en Afrique de l`Ouest", a souligné dans un communiqué Boris Johnson.

La Gambie, ancienne colonie anglaise totalement enclavée dans le Sénégal à l`exception de sa façade maritime, sort d`une grave crise après le refus du président sortant Yahya Jammeh de céder le pouvoir au président élu Adama Barrow après l`élection présidentielle du 1er décembre dernier.

Yahya Jammeh, qui était au pouvoir depuis 22 ans, a finalement quitté le pays le 21 janvier pour un exil en Guinée équatoriale. "Je suis également très satisfait que la Gambie souhaite revenir au sein du Commonwealth (qu`elle avait quitté en 2013, ndlr) et nous allons faire en sorte que cela se réalise dans les mois qui viennent", a ajouté Boris Johnson.

La nomination en juillet 2016 de l`ex-maire de Londres au poste de ministre des Affaires étrangères avait fait lever quelques sourcils en Afrique où on s`est rappelé certains écrits douteux de Boris Johnson. Dans une chronique, l`ancien journaliste et député avait notamment écrit en 2002 que "la Reine a appris à aimer le Commonwealth en partie parce qu`elle y recevait une dose régulière de foules en liesse de négrillons agitant des drapeaux". Il a également été critiqué pour avoir évoqué les "sourires de pastèque" dans cet article.

Plus récemment, Boris Johnson, dont les gaffes peuvent susciter des sueurs froides à Downing Street, a qualifié l`ancien président américain Barack Obama de "président à moitié kényan".

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