« Notre mot d`ordre, c`est d`arrêter le commerce du sang. » Vlad, de son nom de guerre, est en charge du camp. Il proteste contre le plan de réintégration du Donbass, qui offre des facilités aux habitants des territoires séparatistes pour étudier en Ukraine, y voyager, et y travailler.
Pour le gouvernement, il s`agit de gagner le soutien des populations du Donbass. Pour Vlad, c`est tout autre : « Ce plan légalise le commerce avec l`occupant. Ils pourront s`enrichir en écoulant leur charbon sur le marché ukrainien. » En filigrane, la certitude que la vente du charbon entretiendra l`effort de guerre séparatiste contre l`Ukraine.
Aucun consensus
Le Premier ministre Volodymyr Hroïssman fait valoir que les entreprises et foyers ukrainiens ont besoin de ce charbon pour leurs propres besoins. Et le gouvernement se prépare à une confrontation prochaine.
A le regarder, ce petit camp peut paraître anecdotique. Il trahit néanmoins de profondes divergences au sein des forces ukrainiennes. Presque trois ans après le début du conflit, il n`y a aucun consensus sur la manière de ramener la paix dans le Donbass.
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